Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière Ici, loin des humains !
Au bruit de ces ruisseaux, Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière, Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !